Peu importe à quel point nous tentons d’être bienveillantes, douces, respectueuses et conscientes en tant que maman, ça nous arrive à TOUTES de crier sur nos enfants.
Cependant, ce que j’essaie souvent d’expliquer, c’est que les cris ne concernent pas *vraiment* nos enfants.
J’entends souvent…
“Si mes enfants m’écoutaient, je n’aurais pas besoin de crier !”
“Mes enfants ne font que ce que je dis quand je crie.”
“Les cris, ça fonctionne !”
Je comprends pourquoi de nombreux parents pensent ainsi et croient ces affirmations. Logiquement, si on constate que nos enfants ne coopèrent que lorsqu’on crie, on renforce ce système de croyance et on continue à crier. Lorsqu’on voit des preuves de quelque chose, on a tendance à le croire et à continuer à le faire sans se poser de questions. Surtout si c’est ce qu’on a vécu dans notre enfance. On le considère comme “la norme”.
Mais que se passerait-il si on décidait de changer notre état d’esprit et notre système de croyances, AVANT de voir la preuve du contraire ?
A quoi cela pourrait-il ressembler ?
→ Commencez à prêter attention à ce que vous ressentez dans votre corps lorsque vous avez envie de crier : votre cœur s’emballe, vous ressentez une certaine chaleur dans la poitrine, les paumes de vos mains deviennent moites… ?
→ Lorsque vous remarquez que vous devenez agitée, arrêtez-vous pour vous demander : “comment pourrais-je aborder cette situation différemment ?”
→ Lorsque vous vous surprenez à dire des choses comme “Roh, ils n’écoutent jamais !” Au lieu de le croire, arrêtez-vous pour remettre cette affirmation en question : “Et si ce n’était pas à propos d’eux, mais plutôt à propos de moi et de ce que j’apporte à nos interactions ?”
Bien que cela demande une certaine conscience et intention, s’autoriser à voir que nos pensées et nos croyances peuvent être faussées est la première étape pour changer notre façon de réagir.
On a toutes la capacité de changer, mais on ne peut le faire sans d’abord examiner et modifier consciemment nos croyances et nos pensées sur ce qui se passe autour de nous et avec nos enfants.
J’ai découvert, maintes et maintes fois, que lorsque je crie, il ne s’agit jamais de mes enfants. Il s’agit de moi et de ce qui se passe pour moi. Il s’agit de moi et de mon humeur. Il s’agit de moi et des pensées que j’apporte avec moi dans les moments difficiles.
Ce n’est que lorsqu’on décide d’assumer l’entière responsabilité de notre comportement au lieu de rejeter la faute sur nos enfants qu’on peut constater un changement durable, tant pour nous-mêmes que pour la relation que nous entretenons avec nos enfants.
Si ça résonne avec vous, que vous êtes prête à assumer votre responsabilité dans les comportements difficiles de votre enfant et à cheminer vers une parentalité plus consciente et bienveillante afin d’améliorer ses comportements et votre relation, prenez rendez-vous dès aujourd’hui !
Marie Coget
Coaching et guidance parentale
Diagnostic et traitement burnout parental
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